II) Tensions émotionnelles
Neurones observés au microscope électronique à balayage |
Le larmoiement, comme toutes autres réactions du corps humain, est contrôlé par ce magnifique don de la nature qu'est le système nerveux. Le système nerveux se subdivise en deux parties : le système nerveux central*, centre de commande qui comprend le cerveau et la moelle épinière, et le système nerveux périphérique*, les nerfs qui sont de véritables voies d'information. En effet, cet ensemble de nerfs et de centres nerveux est responsable de la réception, du traitement et de l'envoi des messages nerveux, autrement appelé influx nerveux*. Ainsi notre système nerveux contrôle non seulement toutes les actions et les sensations propres à un animal, mais aussi la pensée, la mémoire et les émotions. Que les larmes soient d'origine émotionnelle ou dues à l'irritation de l'œil, l'influx nerveux se transmet toujours de la même manière, grâce aux neurones*.
1) Système nerveux et émotions
D'où viennent les émotions? Comment les définir? Les neurosciences actuelles ne permettent encore de répondre que très partiellement à ces questions...
D'abord, qu'est ce qu'une émotion?
Une émotion est une réaction physiologique à une situation. De durée très brève et transitoire, une émotion a deux visages : le premier est mental, le deuxième est physique. Une émotion est donc une manifestation interne, due à une sensation subjective. Elle s'exprime par une activité cérébrale particulière qui génère une réaction d'abord viscérale* et végétative* puis une réaction extérieure plus ou moins visible telle que les larmes.
Dans notre quotidien, nous ne distinguons pas la différences entre l'émotion et le sentiment, les deux affects*. Le sentiment est pourtant, contrairement à l'émotion, un état prolongé se construisant petit à petit ; ainsi l'amour et la jalousie sont des sentiments alors que la joie ou la tristesse sont des émotions, l'une positive (caractère plaisant) l'autre négative (caractère déplaisant). De plus, l'émotion est un changement ou un mouvement (du latin "emovere", mettre en mouvement) qui permet à l'être vivant de s'adapter à son environnement grâce à la transmission de l'information de neurone en neurone…
A/ Les messages nerveux
La transmission du message nerveux est une fonction essentielle de notre organisme. Sans message nerveux, pas de sensation, pas d'émotion, ni de larmoiement. Notre corps réagit lors de la perception d'un phénomène extérieur (appelé stimulus* : une image, une odeur, un son…), ou à cause de l'influence d'un milieu (séparation avec un être cher…) ou simplement par réflexe (cas des larmes réflexes par exemple). Interviennent alors ces fameux neurones qui, supportés par d'autres cellules, transmettent le message nerveux et transforment ainsi les signaux électrochimiques reçus en messages divers à l'intention de récepteurs disséminés dans le corps. Ces interactions complexes entre récepteur, traducteur et effecteur nous permettent de pleurer à chaude larme suite à une séparation ou de pleurer de joie, voire même de passer du rire aux larmes.
Le système nerveux est composé de deux types de cellules, les cellules gliales* et les neurones. Les cellules gliales sont essentielles dans le bon fonctionnement des neurones car elles leurs fournissent leur nourriture, elles les protègent et les soutiennent. Même si les cellules gliales qui assistent les neurones ont un rôle fondamental, il n'en reste pas moins que se sont bien ces quelques 100 milliards de neurones qui nous rendent si malins !
Comme toutes les cellules de notre organisme, un neurone est constitué d'un noyau contenant l'information génétique (ADN), d'un cytoplasme avec des organites et d'une membrane entourant le tout. La particularité des neurones s'explique dans le fait qu'ils s'adonnent au jeu bien particulier de transmettre les informations. Pour cela, ces cellules possèdent deux types de prolongements extra ordinaires (les fibres nerveuses) : les dendrites, lui donnant une forme caractéristique d'étoile, et l'axone. Un message chimique est délivré au neurone qui va le décrypter et le transformer en message électrique : ses prolongements jouent alors le rôle de véritables câbles électriques permettant la transmission de l'information.Pour mieux comprendre la transformation d'un message chimique en un message électrique, plaçons-nous d'abord à l'échelle "moléculaire".
On appelle synapse* la zone de transmission du message nerveux d'un neurone à un autre ou à un effecteur (muscle, glande). Se trouvant à l'extrémité de la fibre nerveuse (à l'extrémité de l'axone ou de la dendrite), la synapse est divisée en trois parties :
- le premier neurone (cellule pré-synaptique),
- l'espace (ou fente) synaptique
- et le seconde neurone (cellule post-synaptique).
L'élément pré-synaptique se compose de nombreuses mitochondries (éléments du cytoplasme) et de vésicules synaptiques qui transportent des molécules spécifiques, les neurotransmetteurs. Ces vésicules synaptiques viennent se fusionner à la membrane du neurone pré-synaptique pour libérer ces messagers dans la fente synaptique (très petite, de l'ordre de 0,02 microns) : c'est l'exocytose.
Les neurotransmetteurs vont ensuite se fixer aux récepteurs, grosses protéines spécifiques se trouvant sur la membrane du neurone post-synaptique : c'est la transmission synaptique. Elle n'a lieu que dans un sens : de l'élément pré-synaptique à celui post-synaptique.
Cette libération de messagers dans la fente synaptique se fait en réponse à l'influx électrique transmis par la fibre nerveuse. Le nombre de neurotransmetteurs connus s'élève actuellement à une soixantaine et chaque neurotransmetteur marque une information spécifique. Ces neurotransmetteurs sont classés en deux catégories fonctionnelles :
- on dit qu'ils sont excitateurs (ils facilitent la propagation des messages nerveux électrochimiques)
- ou inhibiteurs (ils empêchent ou diminuent la probabilité que le neurone suivant transmette l'information).
Ainsi on peut identifier par exemple quelques neurotransmetteurs, tels que les enképhalines*, qui jouent un rôle dans l'expression de la tristesse et dont nous reparlerons ultérieurement. La transmission du message nerveux permet de traduire une émotion en une réaction physiologique, les larmes. B/ Le système nerveux végétatif ou système nerveux autonome
Petit rappel : Toutes les informations, qui circulent dans notre corps sous forme d'influx nerveux*, sont contrôlées par le système nerveux qui se divisent en deux parties anatomiques :
- le système nerveux central (générateur, cerveau et moelle épinière)
- et le système nerveux périphérique (câblage, tous les nerfs partant de la moelle épinière).
Mais fonctionnellement, on distingue deux autres systèmes ( = ensemble de nerfs):
- le système nerveux somatique qui n'a pas de grand rôle dans les émotions (fonction dans la motricité et la sensibilité)
- et le système nerveux végétatif.
Le système nerveux végétatif (ou autonome) intervient plutôt dans la régulation de nos fonctions internes vitales (respiration, digestion, circulation du sang etc.), contrôle ainsi nos viscères et joue aussi un rôle dans l'adaptation physiologique et comportementale de notre corps. De plus, on sait que le système nerveux végétatif s'active lors d'un stimulus et influence donc les réactions émotionnelles, comme les larmes dans certains cas. Dans le système nerveux végétatif, on parle d'une balance entre deux systèmes nerveux distincts :
o le système nerveux sympathique
o et le système nerveux parasympathique.
Ces deux systèmes sont en fait complémentaires et permettent de maintenir l'équilibre de notre corps et de notre esprit. Ils favorisent de même
l'adaptation de l'organisme à l'environnement.D'une part, le système nerveux sympathique prépare notre organisme à une activité physique ou intellectuelle. Il intervient plus particulièrement dans une situation houleuse ou d'urgence (stress, peur, détresse, tristesse…). Il contrôle beaucoup de phénomènes réflexes comme par exemple le pouls, le diamètre de la pupille, la fréquence respiratoire, la sécrétion d'hormones (ce qui explique la différence de composition des larmes naturelles provoquées par des tensions émotionnelles). L'activité du système nerveux sympathique est associé à deux neurotransmetteurs particuliers la noradrénaline et l'adrénaline dont nous développerons les fonctions ci-après. Pour résumé le système nerveux sympathique facilite la production d'énergie face à une situation d'urgence.
D'autre part, le système nerveux parasympathique est par définition l'antagoniste du système sympathique. Plus actif pendant le sommeil ou le repos, il permet quant à lui de conserver et de restaurer l'énergie dépensée entre autre par le système sympathique. En effet, le système parasympathique permet le calme dans notre corps grâce à son activation qui assure un ralentissement général des organes (afin de conserver l'énergie de l'organisme). Ce qui était augmenté, dilaté, ou accéléré par le système sympathique est ici diminué, contracté et ralenti par le système parasympathique.
La sécrétion des larmes dues à contraction des glandes lacrymales est commandée par le parasympathique. Ce dernier envoie un message nerveux à travers le nerf crânien VII faciale (nerf reliant notamment les fibres parasympathiques à la glande lacrymale). Le système parasympathique est associé à un neurotransmetteur : l'acétylcholine, entre autre impliqué dans l'éveil, l'attention, la colère, l'agression, la sexualité et la soif.
Mais lors d'une stimulation émotionnelle l'intervention du système nerveux végétatif ne suffit pas pour déclencher une réponse végétative telle que les larmes car les émotions sont traitées aussi par le cerveau.
Système sympathique | Système parasympathique | |
Réactions végétatives | - augmentation rythme cardiaque (donc pression artérielle plus forte) - accélération du rythme respiratoire | - ralentissement du rythme cardiaque (donc contraction des viscères) - ralentissement du rythme respiratoire |
Neurotransmetteurs spécifiques | -Catécholamines* = noradrénaline* + adrénaline* + dopamine* (hormones et neurotransmetteurs excitants) | - acétylcholine* (effet calmant+favorise l'excrétions de certaines hormones) |
Sentiments éprouvés | Sensation d'oppression du cœur entre autre |
C/ Le cerveau émotionnel
Le cerveau est longtemps resté et reste encore aujourd'hui un organe mystérieux et complexe, entre autre, à cause des difficultés à recueillir et à analyser les données relatives à son fonctionnement. Un peu d'histoire maintenant.
Différentes vues de la lésion cérébrale de Phineas Gage |
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Les neurosciences ont utilisé différentes méthodes au fil de l'évolution des techniques :
IRM |
- d'abord l'étude de différents malades atteints d'un trouble de la perception des émotions qui modifiaient leur comportement. Grâce à leur autopsie ou plus récemment grâce aux IRM (Imageries par Résonances Magnétiques), on a pu, pour chaque cas, établir un lien entre les symptômes comportementaux des patients et la ou les zones abîmée(s) du cerveau. Phileas Gage avait par exemple une lésion de l'amygdale et ne ressentait pas de peur, on a donc pu lier les deux.
- ensuite, la stimulation (grâce à des électrodes) ou l'ablation de certaines parties du cerveau.
Ainsi seulement 80 ans après le cas de Phileas Gage, en 1937, Papez a édifié un circuit neurobiologique des émotions encore partiellement valable aujourd'hui. MacLean a, quant à lui, au milieu du XXème siècle édifié une théorie qui a débouché sur le concept d'un cerveau triunitaire, c'est-à-dire que le cerveau est composé de trois parties formant un ensemble relié:
Schéma cerveau trinuitaire |
- le cerveau reptilien (composé du tronc cérébral, de la moelle épinière, du cervelet et de certains noyaux hypothalamiques), est le plus ancien élément cérébral qui contrôle les fonctions vitales de survies;
- le cerveau "limbique" est le siège de la mémoire et des émotions dont on parlera donc plus en détails par la suite
- le néocortex, le plus récent dans l'histoire de l'évolution, organisé en deux hémisphères cérébraux grâce auxquels nous développons le langage, la pensée, la conscience, l'imagination, la capacité à apprendre et la constitution de notre culture.
On ne peut pas définir une région du cerveau comme le "centre des émotions" car les émotions dépendent de plusieurs circuits neuronaux qui convergent les uns vers les autres. Ainsi les scientifiques ont aujourd'hui beaucoup de mal à élaborer un circuit des émotions dans notre cerveau, la neurobiologie des émotions étant un thème en pleine expansion au sein des neurosciences modernes. Cependant on a déjà identifié quelques structures du cerveau intervenant dans l'acheminement des émotions.
Parmi ces structures, on a distingué le système "limbique"*. Ça ne vous rappelle rien? Mais si, vous savez le cerveau limbique ! Le système limbique se trouve en effet dans le cerveau limbique et se compose de plusieurs ensembles de neurones reliés soit l'hypothalamus, le thalamus, l'appareil olfactif, le cortex cingulaire, le fornix, l'hippocampe et les amygdales, ce qui peut ce résumé en 4 lettres HMTC soit hypocampo-mamilo-thalamo-cingulaire (Hypothalamus + hippocampe + aMygdales + Thalamus + cortex Cingulaire).
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Le thalamus est comparable à une gare d'aiguillage de notre cerveau, c'est-à-dire qu'il analyse le type d'informations pour ensuite les envoyés vers le bon centre de traitement.
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- Les noyaux amygdaliens (ou amygdales cérébelleuses) sont nos décodeurs des stimuli émotionnels et exerce une influence sur les réponses autonomes et hormonales entre autre par ses connexions avec le cortex préfrontal et l'hypothalamus. On a prouvé l'importance des amygdales cérébelleuses dans les émotions plus particulièrement dans la peur.
- L'hypothalamus, gros comme une olive, est lui, un responsable des fonctions réflexes. Il régule la température de notre organisme, contrôle notre rythme cardiaque et règle le cycle du sommeil mais aussi régule l'hypophyse (laquelle contrôle l'excitation ou non des glandes endocrines. L'hypothalamus est notre traducteur entre nos réactions physiologiques et nos pensées ou nos émotions. On pourrait alors penser que c'est le "centre des émotions" mais c'est un réseau infini de différentes structures reliées qui entre en jeu.
- L'hippocampe a aussi un rôle de mémorisation des émotions et de stockage des souvenirs.
- Le cortex préfrontal, où se trouve le cortex cingulaire, est le siège de nos fonctions cognitives supérieures telles que l'apprentissage ou la planification volontaires. Il a aussi de nombreuses connexions avec les autres régions du cerveau (hypothalamus, hypophyse…) responsables du contrôle de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine, trois neurotransmetteurs importants pour la régulation de l’humeur. En effet, on observe chez les patients qui ont des lésions du cortex préfrontal, une tendance à être plus tristesse ou agressif.
Modélisation du système limbique |
En bref, nos émotions sont contrôlées entre autres par une gare (le thalamus), un décodeur (l'amygdale cérébraleuse), un traducteur (l'hypothalamus), une boîte de stockage (l'hippocampe) et par un bureau cognitif* (le cortex préfrontal). Tout de même le rôle d'autres structures est encore aujourd'hui trop méconnu et encore à préciser.
2) Emotions
"Les mots manquent aux émotions", disait Victor Hugo dans Le Dernier Jour d'un condamné. Et il n'a pas tort car qui sait les décrire?
Essayons donc de mettre des mots sur ces mystérieuses émotions qui mènent aux larmes même si, il existe plus de 200 termes décrivant des émotions dans la langue française. On distingue chez l'homme et l'animal, six émotions primaires, caractérisées par une expression faciale de l'émotion, qui sont
- la peur
- la colère
- la surprise
- le dégoût
- la surprise
- la joie
- ou la tristesse.
Pourtant aujourd'hui on caractérise une émotion plutôt selon si elles sont positives, négatives ou neutres, d'une part, et selon l'intensité du ressenti émotionnel (faible, moyen ou fort).
A/ Une des émotions négatives, la tristesse
La tristesse est l'une des émotions les plus intimes et parfois l'une des plus douloureuses. Les neuroscientifiques découvrent la nature chimique de ce sentiment. Il existe tant de causes à la tristesse : un éloignement des personnes que l'on aime, de la société, de l'enfance… Mais la tristesse arrive rarement seule, et elle est la plupart du temps accompagnée par une gorge nouée, un cœur serré, une boule à l'estomac, et de fines perles qui viennent peu à peu couler sur nos joues. Notre visage tendu exprime assez discrètement notre souffrance intérieure due au fonctionnement particulier de notre cerveau. Nous nous sentons triste !
Ce sentiment de tristesse est dû à un manque d'enképhalines * dans notre cerveau. L'enképhaline est un neurotransmetteur découvert en 1998 par le neuroscientifique Jack Panksepp. Lors d'une nouvelle grave, les récepteurs des neurotransmetteurs enképhalines ne sont plus stimulés, ce qui provoque l'inactivité de ces molécules et des changements au niveau de la transmission synaptique dans notre cerveau. Or les enképhalines sont des anti-douleurs : elles sont libérées par les vésicules synaptiques afin d'éviter la progression du message douloureux jusqu'au cerveau ; ce en quoi elles sont analogues à la morphine. En effet, les récepteurs post-synaptiques de la morphine et des enképhalines ont la même forme.
Molécule enképhaline / récepteur Molécule morphine / récepteur |
Un manque d'enképhaline entraîne donc une tristesse plus ou moins intense, émotion gérée par le système nerveux. Les larmes sont donc l'expression de la tristesse et de la solitude de l'âme à cause d'un balancement entre les deux systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Pleurer est sincère puisqu'on ne peut pas activer ou stimuler le système parasympathique consciemment à moins d'être très bon comédien. Pleurer est un signal d'alarme, un appel à l'aide afin que les autres nous aide.
B/ Une des émotions positives, la joie
Du rire aux larmes, la joie est aussi une émotion qui peut provoquer les larmes. Lors du rire, le système nerveux sympathique provoque la libération de catécholamines* dans le sang par les glandes surrénales (au-dessus des reins). En moyenne, cette sécrétion de catécholamines se compose entre autre d'adrénaline* à taux plus fort que la noradrénaline*.
La noradrénaline provoque la contraction des vaisseaux sanguins et accroît l'activité du cœur, tandis que l'adrénaline favorise l'activité et l'excitation de notre organisme. Le rire a donc des effets simultanés sur le système nerveux sympathique et sur les glandes surrénales, qui lors de leur activation ont tous deux presque les même conséquences sur l'organisme. Les organes sont donc stimulés de deux différentes façons. On comprend ainsi mieux pourquoi beaucoup de personnes pleure très facilement dans leurs fous rire.
La noradrénaline, l'adrénaline peuvent être à la fois ou des neurotransmetteurs et d'hormones, mais toutes deux sont synthétisées à partir d'un des quatre acides aminés de bases: la tyrosine.
Structure de la noradrénaline |
rouge : oxygène (O)
gris : carbone (C)
blanc : hydrogène (H)bleu : azote (N)
La noradrénaline est un neurotransmetteur important notamment pour les émotions mais aussi pour l'apprentissage, le sommeil ou l'attention. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. La noradrénaline permet par la suite la synthèse de l'adrénaline.
L'adrénaline, synthétisé à partir de la noradrénaline, est sécrétée pour répondre à une stimulation directe de stress, d'activité physique et répond en aussi en tant qu'hormone a un besoin d'énergie.
Les neurotransmetteurs, qu'ils soient inhibiteurs ou excitateurs, interviennent dans la transmission du message nerveux. Les caractéristiques chimiques de ceux-ci ont une grande influence sur la nature du message transmis. Une larme peut être à la fois provoquées par une émotions négatives ou positives, qui finalement ont physiologiquement beaucoup de points communs mais qui semblent pourtant sont totalement opposées.